20/04/2021

Kevin Staut et Haygain

Le sauteur olympique français devient l'ambassadeur d'une marque de soins pour chevaux en laquelle il croit depuis longtemps.

Viking D'la Rousserie a ce qu'il veut. Le hongre Selle Francais de 11 ans est le meilleur espoir du double Olympien Français Kevin Staut pour les Jeux de cet été à Tokyo. Ce que veut Viking, c'est du foin étuvé Haygain. Et dans la cour de Kévin, en Normandie, il est servi avant ses compagnons d'écurie, s'il-vous plaît.


 « Il n'aime pas attendre », explique Kevin, qui est habituellement le premier dans l'écurie à 6 heures du matin, pour nourrir les chevaux et se faire une idée de leur humeur du jour. « Comme tout bon cheval, il a son caractère, c'est pourquoi nous lui donnons toujours en premier. »


Kevin a été convaincu des avantages de Haygain peu de temps après la mise sur le marché de leur étuve haute température en 2009. Tous ses chevaux comptent dessus, y compris Viking et d'autres jeunes très talentueux.

Il n'est pas le seul. « Au début, quand j'arrivais aux compétitions avec mes sacs Haygain (HG GO), j'étais l'un des seuls. Maintenant, honnêtement, tout le monde en utilise. Vous arrivez à une rencontre, et il y a une rangée de machines Haygain. »


Pour Kevin, l'importance du foin étuvé est devenue claire à mi-chemin de sa remarquable ascension sur la scène internationale du saut d'obstacles. « En Europe et en France, la qualité de nos meilleurs foins a commencé à baisser. Cela s'est produit pour de nombreuses raisons. En partie car nous avions besoin de plus grandes quantités, et plus vous coupez le foin, plus la qualité baisse. »

Centré sur la qualité

Il a remarqué qu'il y avait plus de poussière dans le foin et que ses chevaux le consommaient avec très peu d'enthousiasme. Des toux occasionnelles pendant ou après avoir mangé ont poussé Kevin à rechercher de meilleures options. « Ils ont besoin de foin à disposition presque toute la journée et il doit être de bonne qualité, parce que c'est ce qu'ils mangent le plus. »


 Son équipe a d'abord essayé de faire tremper le foin pour le débarrasser de la poussière. « Cela n'a pas eu les mêmes effets que de le passer à la vapeur et a peut-être même empiré les choses. » Effectivement. Bien que le trempage du foin aide à retirer une partie de la poussière, il lessive les nutriments et peut favoriser le développement de bactéries et de moisissures. L'étuve à foin Haygain, développée en collaboration avec la Royal Agricultural University en Angleterre, élimine jusqu'à 99% de la poussière, des moisissures, des bactéries et autres allergènes présents même dans le foin de bonne qualité.


 Tout aussi important pour ce cavalier renommé, les chevaux apprécient. « Ils se jetent dessus », déclare Kevin. « Ce qu'ils ne faisaient pas avec le foin auparavant. » Après avoir été l'un des premiers à adopter Haygain, Kevin l'a intégré à l'alimentation de ses chevaux, chez lui et lors des compétitions.


 En temps normal (hors Covid), une grande partie de sa vie consiste à voyager dans le monde entier pour participer à des compétitions avec ses meilleurs chevaux. Cela signifie du foin provenant différentes sources et souvent de qualité variable. Emporter l'étuve garantit que le foin qu'ils reçoivent est pratiquement exempt de substances irritantes et conserve un goût attrayant. Un taux d'humidité trois fois supérieur au foin sec aide les chevaux à bien s'hydrater et à mieux digérer, deux préoccupations importantes pour les athlètes équins du globe-trotter.


Chez lui et en compétition, Kevin aime l'odeur du foin fraîchement passé à la vapeur. « J'allume l'étuve pour le repas du milieu de matinée. Les chevaux le sentent et l'apprécient vraiment et c'est une sensation agréable, surtout les jours où il pleut beaucoup. »

Direction Tokyo

 La préparation des chevaux pour Tokyo a évolué parallèlement aux restrictions imposées par le COVID-19 et, en mars, aux annulations de rencontres en raison de l'épidémie d'EHV-1.

 Avant l'épidémie d'EHV-1, la fédération française avait prévu que des paires d'équipes potentielles se rendent dans des lieux où le temps serait similaire à celui attendu à Tokyo en juillet et août : chaud et humide. « Nous avions prévu de nous entraîner et de laisser les chevaux sauter pendant quelques jours dans cet environnement », explique Kevin. « Lorsque le corps a vécu cette expérience une fois, il peut se souvenir de la situation et mieux performer. » Les quarantaines ont mis fin à cette idée. Le nouveau plan consiste à rester plus près de la maison et à utiliser une arène intérieure où les appareils de chauffage et les humidificateurs peuvent être réglés à un niveau élevé pour les conditions attendues à Tokyo par le fabricant.


 Kevin est ravi que Viking ait sa chance de briller. « Il a des qualités fantastiques. Il a beaucoup de puissance et il vous donne vraiment une sensation formidable au moment du saut. » Il a monté Viking pendant trois ans et a travaillé sur les premières problèmatiques hors de la compétition, consistant à maîtriser son énergie considérable. « Plus important encore, il est libre 90% du temps. »


 « L'année dernière, il était fin prêt pour les championnats, mais nous avons eu une saison morte à cause du COVID. J'espère qu'il y aura quelques Coupes des Nations et je sais qu'il sera prêt pour les Jeux Olympiques. »

 Les champions olympiques sont souvent interrogés sur la pression unique que représente la défense du titre lors de leur prochaine participation. Pour Kevin, l'aspect le plus important des Jeux olympiques de Tokyo sera la capacité des Jeux dans leur ensemble à remonter le moral de tout le monde.


Contrairement à la plupart des français, Kevin et ses amis cavaliers ont globalement pu continuer à faire ce qui les passionne, car principalement à l'extérieur et relativement isolés. Les rencontres ont été annulées ou reportées, mais ils continuent de monter leurs chevaux et d'en prendre soin, une constante source de joie et de réconfort.

 « J'espère que les Jeux olympiques seront un grand événement pour l'ensemble de la population », déclare Kevin, dont les préoccupations humanitaires se manifestent de longue date dans son rôle d'ambassadeur de Just World International. « J'ai le sentiment que les athlètes apporteront une bouffée d'air frais au gens cette année. Je serais très fier si nous pouvions y aller et leur transmettre un peu de bonheur. »

 Le potentiel des Jeux Olympiques de Paris

Pour ce qui est de l'avenir, il est fier que la France accueille les Jeux Olympiques de 2024 et se réjouit que le saut d'obstacles se déroule sur les magnifiques terrains entourant le château de Versailles. Qu'il fasse partie des concurrents ou non, Kevin voit les Jeux de Paris comme une opportunité de relancer la communauté équestre française de haut niveau en général.


 En tant que président de l'International Jumping Riders Club, il déclare : « Nous devons avoir une vision du sport pour tout le monde, en particulier pour les futures stars. Nous devons travailler dur pour leur faire retrouver le sport tel qu'il était quand nous avons commencé : simple et agréable. Nous devons penser de manière plus gobale et travailler ensemble en tant que cavaliers, éleveurs, vendeurs et organisateurs. 


  Il y a dix ans, Kevin était à l'avant-garde, en fournissant à ses chevaux le meilleur foin possible. Aujourd'hui, il se consacre à l'intérêt de la discipline en général, mais le bien-être de ses propres chevaux reste sa principale priorité.

« J'étais un partisan du foin étuvé Haygain bien avant de devenir ambassadeur. Je ne le dis pas parce que je représente la marque. Je le dis parce que j'aime ça et mes chevaux aussi. » De plus, à son niveau de compétition et à l'approche des Jeux olympiques, « Chaque détail des soins que nous leur apportons fait une grande différence et Haygain est fantastique. »



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