Mon cheval a reçu un diagnostic de IAD, comment Haygain peut-il aider ?
Stephanie Davis DVM
La maladie inflammatoire des voies respiratoires (IAD – inflammatory airway disease, en anglais) est une affection très fréquente chez les chevaux de sport. Elle est généralement observée chez les jeunes chevaux, mais peut être diagnostiquée à tout âge.
Elle se caractérise par une performance médiocre et une toux occasionnelle sans autre signe d'infection ou de maladie. Le diagnostic se fait souvent par la présentation clinique et l'absence de toute autre condition. D'autres diagnostics, y compris une endoscopie et un LBA (lavage broncho-alvéolaire) peuvent confirmer le diagnostic. En supposant que votre cheval a reçu un diagnostic approprié, quelles sont les prochaines étapes à suivre pour éliminer les signes cliniques ?

Tout d'abord, pour éliminer les signes cliniques, il est important de connaître les causes de l'IAD. A ce jour, la cause exacte n'est pas encore complètement isolée. Cependant, ce que la communauté vétérinaire sait, c'est qu'il existe une variété d'agents causatifs qui peuvent contribuer au développement de l’IAD. Les conditions environnementales auxquelles les chevaux sont exposés pendant l'entraînement, l'alimentation et l'hébergement semblent être les facteurs prédisposants les plus importants.
Les agents non infectieux sont les facteurs de causalité probables qui sont à l'origine du développement de l’IAD. Les chevaux qui vivent dans une écurie sont exposés à de fortes charges de particules et de poussière. Dans cet environnement, les chevaux sont également exposés à des particules organiques et inorganiques, notamment des champignons, des moisissures, des bactéries, des débris d'acariens et d'autres particules.
Lors de la gestion d'un cheval atteint de l’IAD, il est important de tenir compte de tous les facteurs qui créent une exposition aux agents pathogènes. Par conséquent, la ventilation et la literie doivent être abordées ainsi que le conditionnement du foin. Alors, en quoi le foin étuvé aide un cheval avec l'IAD ? Comme nous l'avons déjà mentionné, la poussière, les spores de moisissure, les bactéries, etc. sont tous des agents responsables de la maladie. Lorsque le foin est purifié à la vapeur, tous ces agents causatifs sont diminués jusqu'à 99 % (Moore-Colyer et al).

Selon la gravité du cas, un cheval peut réagir cliniquement à une simple gestion environnementale. Cela comprend le foin purifié à la vapeur, l'augmentation de la ventilation dans le box (ou plus de temps en dehors) et une litière peu poussiéreuse. Cela peut être très important pour un cheval de sport qui doit concourir en vertu des règlements de l'USEF ou de la FEI. Ces chevaux ne peuvent pas être traités avec des bronchodilatateurs et/ou des stéroïdes pendant la compétition. Ainsi, le foin purifié à la vapeur joue un rôle particulièrement influent pour les chevaux qui ont besoin d'être sans drogue pour la compétition.

Un autre point important pour les chevaux de compétition qui voyagent souvent est qu'ils sont exposés à de nouveaux agents inflammatoires dans différents environnements.
Il n'est donc pas rare que leurs signes de l’IAD augmentent simplement en raison du stress causé par les déplacements et l'exposition à différentes spores de bactéries, de poussière et de moisissures qu'ils peuvent rencontrer dans un autre pays ou à un autre endroit. Il s'agit d'un autre indicateur important pour dire qu’un cheval qui voyage pour des compétitions doit manger du foin purifié à la vapeur. De plus, il n'est pas souvent pratique d'apporter du foin de chez soi si les chevaux participent à une compétition pendant une longue période ou voyagent à l'étranger. Ainsi, le seul moyen de contrôler de façon constante les allergènes des voies respiratoires est de faire purifier le foin à la vapeur afin de s'assurer qu'il peut être compétitif à son meilleur.
Références
Moore-Colyer, M.J.S. Taylor, J. and James, R (2015). The effect of steaming and soaking on the respirable particle, bacteria, mould and nutrient content in hay for horses. Journal of Equine Veterinary Science. Aug 2015