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La fièvre du transport chez les chevaux

La fièvre du transport chez les chevaux

Texte : Paige Galindo

Les protections sont mises sur les jambes, le filet de foin est rempli, l’eau est  facilement accessible et la fenêtre est ouverte pour qu'il puisse regarder passer la campagne. Le cheval semble prêt pour un long voyage. Mais est-il vraiment prêt ? Il est vrai que la plupart des chevaux voyagent de longues distances sans trop d'incidence, mais un cheval est un cheval et les propriétaires doivent toujours être attentifs aux imprévus. Plus la distance est longue, plus le risque d'apparition de la fièvre du transport est élevé, même dans des conditions de transport apparemment idéales. Cette méchante maladie s'installe dans le système respiratoire du cheval et peut y rester pendant plusieurs semaines, même longtemps après que le cheval a terminé son voyage. Avec une aussi longue période de récupération, il est extrêmement important que les mesures préventives soient appliquées avec précision et soin, en particulier pour les chevaux de performance.

 

Définition de la fièvre du transport

La pleuropneumonie est le terme médical pour désigner la fièvre du transport et elle implique une accumulation de liquide entre les poumons et la cavité pleurale. La cavité elle-même est l'espace entre les deux sacs pleuraux d'une membrane continue qui entoure les poumons. Dans une cavité pleurale normale et saine, on trouve une petite quantité de liquide séreux qui assure une lubrification suffisante des poumons en frottant contre la paroi thoracique. Lorsque du liquide supplémentaire pénètre dans cette cavité qui entoure les poumons, il y a beaucoup de stress sur les poumons du cheval et la respiration devient très difficile et douloureuse. Les poumons sont alourdis par le liquide supplémentaire et la lubrification est perturbée.

 

 

Un méchant coupable

L'une des principales causes de la fièvre du transport est la vulnérabilité du cheval à l'augmentation des particules de poussière due aux voyages. Le système respiratoire d'un cheval est très sensible à la poussière, il est donc important que le cheval soit capable de drainer ces particules de son système par ses narines. Malheureusement, parce que les chevaux sont attachés pendant le long voyage, ils ne peuvent pas baisser leur tête, de sorte que le mucus qui retient la poussière supplémentaire puisse s'écouler du nez. Couplé à un filet de foin rempli de fourrage poussiéreux juste à côté de leur tête et à de la litière qui enlève la poussière avec les sabots qui tapent, c'est la recette d'un désastre de la fièvre du transport. Les bactéries de cet environnement poussiéreux sont inhalées par le nez et peuvent se frayer un chemin plus loin dans le système respiratoire jusqu'à ce qu'elles atterrissent finalement dans la cavité pleurale autour des poumons.

Options viables

Il n'est jamais une bonne idée de transporter un cheval sans de la litière et du foin. Lorsqu'ils sont debout pendant de longues périodes de temps, la literie leur procure un coussin supplémentaire pour leurs articulations. Comme les chevaux ont besoin de fourrage en permanence, il est essentiel d'avoir du foin à leur disposition pour leur système digestif, surtout lorsqu'ils ne bougent pas ou peu pour leur tube digestif. L'élimination d'une seule de ces deux choses n'est jamais une bonne option, mais quelques mesures peuvent être prises pour prévenir l'apparition de la fièvre du transport causée par l'utilisation de foin et de litière.

Purifier son foin à la vapeur

Une façon courante de régler le problème des particules de poussière provenant du   foin consiste à faire tremper le foin avant de transporter le cheval. Bien que cela semble être une bonne solution, la recherche a démontré que le trempage du foin enlève les nutriments, augmente les chances de croissance bactérienne et ne fait qu'humidifier les particules de poussière. Purifier son foin par vapeur à haute température, par contre, aide à retenir les éléments nutritifs dans le foin, réduit la quantité d'eau utilisée et réduit à la fois les particules bactériennes et de poussière. Pour aller plus loin, il vaut mieux éviter d'utiliser des purificateurs à vapeur faits maison pour étuver le foin, car cela ne fait que créer une atmosphère aussi viable pour les bactéries que si le foin était simplement trempé. Comme le vapeur des purificateurs de qualité commerciale pénètrent dans le foin lui-même, la chaleur est captée et dirigée uniquement vers le foin, ce qui empêche le foin de devenir un site d'accueil pour l'accumulation d'autres bactéries.

 

Conclusion

S'il est vrai que la plupart des chevaux peuvent voyager sans trop de problèmes, il faut prendre des précautions particulières en fonction de la distance pour éviter l'apparition de la fièvre du transport. Les anciennes méthodes comme le trempage du foin ne font qu'amortir les particules de poussière qui déclenchent la fièvre du transport, tandis que la purification à la vapeur les réduit considérablement.

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