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L'impact sur la performance de l'amélioration progressive de la santé respiratoire, par Sharon Smith MSc SEBC(Reg) IEng BHSAPC

L'impact sur la performance de l'amélioration progressive de la santé respiratoire, par Sharon Smith MSc SEBC(Reg) IEng BHSAPC

Ma nièce, Katy Skelton, a concouru pour TeamGB aux Jeux Olympiques de Londres 2012, alors j'ai été témoin de l'approche des « gains marginaux ».

Cette phrase décrit comment chaque aspect de la journée de l'athlète, au-delà des séances d'entraînement, est examiné et optimisé en fonction des besoins individuels, dans le but d’une performance maximale.  Un cheval peut avoir d'énormes muscles, un cœur fort et des bons os, mais le système respiratoire limite sa performance pendant l’activité intense[1] et c'est là que les  « gains marginaux » pourraient vraiment s'accumuler.   

Deux facteurs principaux influent sur le taux d'oxygène (et de dioxyde de carbone) qui entrent dans (et qui sortent de) le système sanguin [2]:

  1. La quantité d'air qui entre et sort des poumons, par rapport au sang autour des poumons. Lorsque le volume d'admission d'air ne peut pas correspondre au débit sanguin, le résultat est « une inégalité de ventilation / perfusion ».
  2. L'efficacité des échanges gazeux à travers la barrière sanguine des poumons. Ceci ne peut pas se faire assez rapidement pour maintenir la fonction musculaire aérobie (même chez les chevaux en bonne santé) et le résultat est une « limitation de la diffusion ».

Lorsqu'il s'agit de faire entrer et sortir l'air des poumons, les chevaux sont devenus des respirateurs nasaux obligatoires, c'est-à-dire qu'ils respirent rarement par la bouche.  Du repos à l'exercice intensif, le débit d'air dans les poumons du cheval peut passer de 5 à 75 litres par seconde !

Les chevaux peuvent le faire parce que les voies respiratoires supérieures (du nez à la trachée) ont évolué de façon unique pour s'élargir et devenir rigides pendant un exercice intensif.  Pourtant, les voies respiratoires supérieures représentent 80 % de la résistance totale de l'air chez un cheval d'exercice en bonne santé [3].  Cette résistance signifie que la pression du vide dans les voies respiratoires supérieures augmente de près de 20 fois pendant l'inhalation.  Une simple réduction de 20% de la largeur des voies respiratoires chez un cheval en mauvaise santé ou compromis doublera la résistance à l'écoulement de l'air.  Ainsi, des pressions de vide excessivement élevées dans les poumons peuvent entraîner une hémorragie pulmonaire induite par l'exercice (EIPH) [4].

Pendant l’activité, le rétrécissement des voies respiratoires sera engendré par une muserolle mal ajustée ou trop serrée, une flexion excessive de la tête et de l’encolure (où que le cavalier maintient avec force la tête de son cheval contre la poitrine), ou par le fait que le cheval tire sa langue en arrière d'une forte pression, ou d'un mors agressif. Malgré la pratique courante dans les courses de chevaux d'attacher la langue à la mâchoire inférieure, ou à l'extérieur de la bouche, il n'y a aucune preuve que cela améliore la ventilation [5].

Hormis le harnachement et le cavalier, les particules microscopiques aériennes, l'ammoniac provenant de l'urine, ou l'infection par des microbes produisent une quantité excessive de mucus.  Ceci favorise à la fois: inégalité de ventilation/perfusion ET limitation de la diffusion pendant l'activité. Rien ne vaut l'air pur et le pâturage, mais la plupart des chevaux ne peuvent être gardés au pâturage toute l'année.  Dans ce cas, la conservation du fourrage devient un facteur important.  Il est maintenant largement accepté que les purificateurs à vapeur Haygain éliminent les bactéries, moisissures et virus nocifs dans le foin - et le processus réduit considérablement la poussière respirable pendant toute la durée de la consommation de la ration.  De plus, le nouveau Haygain Forager imite une posture naturelle, réduit la frustration, garde le fourrage hors de la litière et le cheval ne peut pas enterrer ses narines dans le fourrage comme il pourrait le faire avec une alimentation au sol à volonté.

Le stress chronique inhibe le système immunitaire[7], donc la gestion d'un stress faible maintient le cheval en bonne santé physique.  La ventilation de l’écurie, l'hygiène et la literie sans poussière, qui reste sans poussière, sont nécessaires.

Les pur-sang étaient 4x plus susceptibles de gagner des courses et 2x plus susceptibles d'être classés s'ils n'avaient pas de SPDP ou s'ils avaient le score positif le plus bas (Grade 1/4).  Pourtant, plus de la moitié (≈56%) des 744 chevaux de cette étude ont été trouvés affectés par cette condition[8].  Dans un sport où des fractions de seconde ou un manque de concentration momentané font la différence entre gagner et perdre, qui peut se permettre d'ignorer les gains marginaux ?

 

[1] Hinchcliff, K., Geor, R., & Kaneps, A. J. (2008). The horse as an athlete: a physiological overview. Equine exercise physiology: the science of exercise in the athletic horse, 1.1(10).

[2] Dempsey, J. A., & Wagner, P. D. (1999). Exercise-induced arterial hypoxemia. Journal of Applied Physiology, 87(6), 1997-2006.

[3] Robinson, N. E., & Sorenson, P. R. (1978). Pathophysiology of airway obstruction in horses: a review. Journal of the American Veterinary Medical Association172(3), 299-303.

[4] Poole, D. C., & Erickson, H. H. (2008). Cardiovascular function and oxygen transport: responses to exercise and training. Equine exercise physiology: the science of exercise in the athletic horse. Hinchcliff, KW, 232.

[5] Holcombe, S. J., & Ducharme, N. G. (2008). Upper airway function of normal horses during exercise. Equine Exercise Physiology: The Science of Exercise in the Athletic Horse. Philadelphia, PA: Saunders Elsevier, 170-192.

[6] Seguin, V., Lemauviel-Lavenant, S., Garon, D., Bouchart, V., Gallard, Y., Blanchet, B., ... & Ourry, A. (2010). Effect of agricultural and environmental factors on the hay characteristics involved in equine respiratory disease. Agriculture, Ecosystems and Environment135, 206-215.

[7] Elenkov, I. J., Wilder, R. L., Chrousos, G. P., & Vizi, E. S. (2000). The sympathetic nerve—an integrative interface between two supersystems: the brain and the immune system. Pharmacological reviews52(4), 595-638.

[8] Hinchcliff, K. W., Jackson, M. A., Morley, P. S., Brown, J. A., Dredge, A. F., O'Callaghan, P. A., ... & Clarke, A. F. (2005). Association between exercise-induced pulmonary hemorrhage and performance in Thoroughbred racehorses. Journal of the American Veterinary Medical Association227(5), 768-774.

 

Image: La distance que les chevaux ont terminé derrière le vainqueur en fonction du classement de l'EIPH. Methode des moindres carrés (SE). * P < 0.05 vs EIPH 0. Reproduit de Hinchcliffe et al. [8]

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