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A Toute Vapeur

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Kim F Miller

Joe Davis est un entraîneur talentueux de pur-sang depuis 30 ans et a toujours compris la corrélation de bon sens entre une fonction respiratoire saine et la performance. 

L'oxygène transféré des poumons à la circulation sanguine alimente les performances musculaires. Le cheval qui n'arrive pas à respirer suffisamment d'air pendant les pointes d'effort est condamné à s'essouffler en descendant la ligne droite. 

Joe savait également que l'environnement de l’écurie - en particulier le foin - est l'un des facteurs qui contribuent le plus à une mauvaise santé respiratoire, car même du très bon foin est chargé de minuscules particules de poussière, de moisissures, de bactéries et de champignons. Ces particules irritent et enflamment la fine et délicate paroi des voies respiratoires supérieures et des poumons, limitant le flux d'air et déclenchant la toux.

Ce que Joe ne savait pas, c'est que traiter le foin à la vapeur à haute température peut aider. C'est pourquoi il a été sollicité pour participer à une importante étude menée par l'expert en respiration équine Laurent L. Couëtil, DVM, PhD, diplômé ACVIM-LAIM, et Kathleen Ivester, DVM, PhD, diplômée ACVS, et leur équipe au Purdue College of Veterinary Medicine dans l'Indiana, aux États-Unis. Joe était l'un des quatre entraîneurs recrutés pour des recherches comparant les avantages de l'alimentation avec du foin sec, du foin et de l'enrubanné étuvé à haute température, et l'impact de chaque aliment sur la quantité de poussière et d'autres irritants respirables dans l'environnement de l’écurie.    

« Nous devions évaluer un groupe assez important de chevaux et mesurer leur exposition à la poussière et la quantité d'inflammation des voies respiratoires avant et après avoir changé leur alimentation », explique le Dr Couëtil. 

Parmi les nombreuses contributions du vétérinaire à la santé des équidés, on peut citer le fait d'avoir ouvert la voie à la création du terme « Asthme équin » pour désigner des affections allant de la maladie inflammatoire légère des voies respiratoires à l'obstruction récurrente des voies respiratoires (RAO, en anglais). 

Heureux de participer

Joe était heureux que les chevaux de son programme à Indiana Grand Racing and Casino fassent partie des 43 pur-sang qui ont participé à l'étude. L'équipe du Dr Couëtil a mesuré l'exposition aux poussières dans la zone de respiration de chaque cheval, puis a effectué un lavage pulmonaire - appelé lavage bronchoalvéolaire ou LBA - pour déterminer le type et le nombre de cellules inflammatoires dans les profondeurs du poumon. Ensuite, ils ont assigné au hasard à chaque cheval de continuer à manger du foin, du foin purifié à la vapeur ou de l'enrubanné pendant six semaines. Les mesures de l'exposition à la poussière et les lavages des poumons ont été répétés à chaque intervalle de trois et six semaines. Les recherches ont été menées pendant que les chevaux poursuivaient leur entraînement normal et leur calendrier de courses. Les résultats n'ont pas encore été entièrement analysés, ni publiés, mais « Les données sont très encourageantes », rapporte le Dr Couëtil.  

Pour Joe, cependant, les résultats parlent déjà d'eux-mêmes : il voit une amélioration de santé respiratoire et d’appétit chez ses chevaux. A tel point que l'entraîneur chevronné a demandé s’il pouvait garder le purificateur HG2000 que Haygain a mis à la disposition de ses chevaux pour la durée de l'étude.


« Surtout pendant l'été, quand il y a de la poussière et du vent, nous avons eu quelques problèmes de toux et de santé respiratoire générale », explique Joe, qui était impatient que ses chevaux participent à l'étude. Il a observé que le foin traité à la vapeur était particulièrement utile pour certains de ses chevaux qui « saignaient », c'est-à-dire qui souffraient d'hémorragie pulmonaire induite par l'exercice, ce qui arrive relativement souvent chez les chevaux de course. L'un d'entre eux était un cheval qui s’appelle A Little Irradic, avec qui Joe avait réclamé 10 000 dollars sans savoir qu'il était atteint d'un cas grave de cette maladie. 

« Nous ne le savions pas avant que Purdue ne l'examine pour la première fois pour les besoins de l'étude », raconte Joe. Le premier examen du cheval après avoir couru a révélé un taux élevé de neutrophiles en corrélation avec l'inflammation. Après être passé au foin traité à la vapeur, ses deux dernières endoscopies étaient négatives », relaye l'entraîneur. De plus, dans l'une des courses précédant ces tests, A Little Irradic était deuxième dans une course avec un prix de 75 000 $.   

Pendant les intervalles où ses chevaux mangeaient du foin purifié à la vapeur, Joe a également remarqué une amélioration significative d'une autre affection relativement courante : les ampoules sur la gorge des jeunes chevaux de 2 ans. Cela arrive souvent lorsque les jeunes passent de la vie en plein pâturage à l'environnement de l'écurie et au temps passé à travailler sur la piste. « Leur gorge est irritée et ils toussent juste parce qu'ils n'ont jamais été exposés à autant de choses auparavant », explique Joe. Ces problèmes se sont considérablement atténués après que les jeunes de 2 ans ont été nourri avec du foin traité à la vapeur.

L'entraîneur a également constaté une amélioration de l'appétit des chevaux qui mangeaient du foin étuvé. « Pour eux, c'est comme une salade verte », dit-il. « Ils adorent ça ! » Cela signifie plus de nutriments pour les chevaux et moins de gaspillage de foin qui, selon Joe, est devenu 40 % plus cher au cours des trois dernières années.    

Le point de vue d'un vétéran chevronné

Même que les données n'aient pas encore été analysées, Joe n'a pas besoin d'autres preuves des avantages du foin traité à la vapeur. L'une de ses réussites en course est d'avoir un cheval, Union Bowman, qui a été l'un des principaux gagnants jusqu'à l'âge de 11 ans : « C'est très inhabituel dans notre monde », explique Joe à propos de la longévité d'Union Bowman. C'est aussi un témoignage du savoir-faire de l'entraîneur et de sa détermination à offrir le meilleur aux chevaux qui courent sous ses couleurs.  

Maintenant que la phase de collecte des données de la recherche est terminée, Joe est reconnaissant de pouvoir continuer de façon permanente de donner à ses chevaux du foin traité à la vapeur par son Haygain. Le maintien des 10 premiers chevaux pendant l'étude a nécessité deux ou trois cycles de purification d'une heure chaque matin, mais les résultats ont valu la peine de faire un petit effort supplémentaire et de planifier.   

« Nos recherches ont montré clairement que la poussière à laquelle les chevaux sont exposés lorsqu'ils mangent du foin, même du foin de la meilleure qualité, peut entraîner un asthme équin léger », explique le Dr Couëtil. 

La réponse des chevaux de Joe au foin traité à la vapeur n'a pas surpris le Dr Couëtil. « Nos recherches ont montré clairement que la poussière à laquelle les chevaux sont exposés lorsqu'ils mangent du foin, même du foin de la meilleure qualité, peut entraîner un asthme équin léger », explique-t-il. « Nous avons également découvert que même de faibles niveaux d'inflammation des voies respiratoires ont un impact négatif sur les performances, il est donc important pour la santé, le bien-être et les performances de l'athlète équin de minimiser son exposition à la poussière ».

Joe prévoit de continuer à purifier son foin à la vapeur et les docteurs Couëtil et Ivester prévoient de continuer à étudier les moyens de détecter, traiter et gérer l'inflammation des voies respiratoires des chevaux. En plus d'aider les chevaux, le programme Purdue a pour but parallèle d'utiliser le cheval comme modèle de maladie respiratoire chez l'homme.  

Les vétérinaires expriment leur gratitude à la Grayson-Jockey Club Research Foundation pour le financement de l'étude, à Haygain pour le don des purificateurs et à C&M Forage, LLC pour le don de l'enrubanné. Haygain est honoré de contribuer à cette importante recherche qui a un impact sur les chevaux et les hommes.  

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